Uriane

Petite Uriane a quitté notre monde.

Ses maîtres ont beaucoup de chagrin.

Elle a vécu 7 ans de bonheur auprès d'eux.

Uriane était la dernière fille de ma petite Lalie.

Voici quelques beaux moments de sa vie que son gentil maître m'a relaté et quelques photos qu'il m'a fait parvenir.

Uriane allait tous les jours en promenade en vélo. Dans un panier en acier elle était installée. Il était agrémenté d'un sac en tissu qui pouvait être fermé par grand froid.

Pour les grandes excursions, un siège bébé avait été transformé en siège pour chien. Uriane était ainsi tranquillement installée, quand ces petites pattes n'en pouvaient plus, sur le dos de son maître, elle pouvait ainsi découvrir le paysage. Les personnes qui les croisaient n'en revenaient pas et étaient époustouflés par l'ingéniosité de son maître qui ainsi la portait sans effort et avait les mains libres.

C'était une petite chienne qui adorait être dans les bras elle n'en n'était pas privée et en abusait. Lorsque son maître discutait elle demandait à être portée et se lovait dans ses bras et pouvait rester ainsi un long moment.

Elle était douce, câline, calme. Elle avait toutefois une phobie : les tronçonneuses. Là il fallait un peu hausser la voix pour ne pas qu'elle s'enfuit.

Elle délaissait son maître quand il était trop longtemps au jardin. Elle rentrait et faisait une petite sieste en attendant son retour. C'était une des rares fois où elle n'était pas avec lui. Elle le suivait comme son ombre et lui vouait une admiration sans faille. Tous les deux faisaient la paire et ils étaient connus et reconnus de tous dans leur village.

Ce qu'elle aimait, c'était les "pubs" à la télévision. Elle se couchait devant le poste et regardait, écoutait ce qui se passait à l'écran. Quand des animaux (chiens, chats ou autres) apparaissaient, elle aboyait et se retournait vers ses maîtres comme pour leur demander ce que ces animaux faisaient chez elle.

Petite Uriane à rejoint sa petite Maman Lalie et sa grande soeur Rebelle au paradis des chiens.

Nous ne t'oublierons pas petite puce.

Ta vie fût trop courte mais heureuse, notre seule consolation.